GÉOGRAPHIE HUMAINE RETOUCHÉE

 

 

 

 

 

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FABRICE GUERRIER PHOTOGRAPHY | fabrice.guerrier@me.com

Cette série utilise et s’inspire librement des supports de « l’Office Scolaire d'Étude par le Film » 

 

«O.S.E.F » est une production de films diapositives débutant dans l’entre deux guerres. L’objectif était de constituer un fond documentaire mis à disposition des instituteurs, afin d’illustrer leur leçon. Pour présenter ces photos aux élèves, ils utilisaient la projection lumineuse fixe.   

 

« GEOGRAPHIE HUMAINE RETOUCHEE », est une série issue du transfert de films diapositives sur papier photographique (Foma fomabrom variant). De ces manipulations faites en chambre noire naîtront des images chaque fois différentes. Des signes et symboles y sont ajoutés à l’aide de fixateur chimique et/ou pinceau lumineux. L’emploie de ces symboles simples, d’origines Africains et d’inspiration libre, ont une volonté d’apporter une influence positive aux images. 

 

Descriptions : (Texte Originale de l’O.S.E.F) 

 

 

Village indigène (Soudan) - Le village indigène se trouve généralement à quelques centaines de mètre des habitations des colons, il a gardé le même aspect depuis plusieurs siècles. Ici case en terre séchée, recouverte d’un toit conique. Au premier plan, des femmes vêtues de cotonnades bariolées concassent des noix de Karite. 

 

Femmes à plateaux - Deux femmes à plateaux faisant partie de la tribu des Bands. Les races assez variés de nègres, habitant l’A.E.F, ont des coutumes différentes. Certaines tribus, sur le versant du Congo particulièrement, restent d’abord difficile. Les négrilles au Gabon sont les représentants du peuplement le plus ancien et de l’existence la plus rudimentaire. Ils ne savent ni cultiver la terre, ni forger le métal et vivent de chasse et de pêche; les groupes ethniques les plus évolués vivent le long de la côte. 

 

Exploitation de l’Or au Gabon - Les richesses minières de l’A.E.F semblent considérables, mais ne sont pas encore toutes exploitées. Dans les terrains aurifères, la recherche de la teneur des sables se fait à la bâtée. 

 

Jeune femme et enfant Toucouleurs - Le Sahara et la Mauritanie sont peuplés de Touaregs et de Maures. Le Soudan nourrit des nègres. Entre la zone des Blancs et celle des Noirs, vivent des métis (Foulahs ou Toucouleurs). Ce sont d’anciens pages qui ont été islamisés et qui sont très fanatiques. Ils sont robuste et de tempérament belliqueux. 

 

Marche de coton de Brazzaville - Les petites exploitations indigènes fournissent encore la presque totalité des denrées exportés. Ces exploitations sont protégées par des groupement coopératifs. Ici marché du coton. La cueillette étant terminée, le coton est mis en balles, puis amené par route aux marché qui se tiennent régulièrement dans les centres.

 

Chez les R’gueibat (Mauritanie) - Entre Ksar, Teurchane et Timzak, où a été prise cette photo, rien que ces pierres plates brûlantes au soleil. Seul, le chameau peut parcourir ces régions. Si on veut marcher sur ce sol brûlant, il faut des chaussures à semelles très épaisses. 

 

Tam-Tam à Bouaké (Soudan) - Dans toute cette région, de vieilles coutumes curieuses sont encore pratiquées. Ici, des indigènes en costumes de fête dansent au rythme du tam-tam (sorte de tambour). Le tam-tam sert également pour transmettre, à l’aide de sons plus ou moins longs, les nouvelles d’un village à l’autre. 

 

Village bati sur pilotis (Dahomey) - L’habitation sur pilotis existe encore en A.O.F. dans la zone sud. La hutte, grossièrement charpentée par des branches, est ensuite achevée à l’aide de torchis. Elle est couverte d’un toit de paillent repose sur un échafaudage formé de longues perches, enfoncées profondément dans la vase. 

 

Tête de chameau de bat - Le chameau est un animal qui résiste pendant de longs jours au manque d’eau. Sa sobriété est proverbiale. Certains chameaux sont élevés pour la boucherie, mais la plupart de ces butes est utilisée pour le transport par caravanes.

 

Chapeau de sorcier - L’art de ces régions est primitif ; les artistes indigènes, avec des moyens rudimentaires, arrivent à travailler le fer. Remarquer ce masque où la vis et le boulon d’importation européennes se marient curieusement au fer forgé par l’artiste. 

 

Marche indigène à Banghi - Les marchands installent ce qu’ils veulent vendre ou échanger sur le sol. Les marchés à jour ou à période fixes attirent une foule d’indigènes qui achètent des produits manufacturés (tissus, bibelots) et apportent le produit de leurs cultures ou de leur chasse. 

 

Type de Tunisien - Voici un type de Tunisien, visage empreint de noblesse. Le costume reste celui de ses ancêtres, burnous et coiffure traditionnelle. Malgré la modernisation de la Tunisie, les indigènes restent très attachés à leur coutumes, ce qui garde à toute la contrée un caractère très oriental. 

 

Pileuse de mil - Dans la Mauritanie, au sud du Sahara, avec l’apparition des pluies, les cultures peuvent commencer. Le mil est la céréale la plus répandue. Ici, une femme s’apprête à le piler. Les indigènes sont sédentaires. Ils vivent dans des huttes de torchis couvertes de pailles. Ils pratiquent un peu d’élevage. 

 

Ziguinchor - Réflection de la route - La saison sèche dure en moyenne 7 mois au Sénégal ; elle est plus longue à l’intérieur que vers la côte. Les pluies qui tombent le reste de l’année sont violantes. L’entretien de la route est une nécessité vitale pour le Sénégal. Aussi, après la saison des pluies, voici des nègres réparant une belle route. 

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This series of photos uses and freely draws support from “l’Office Scolaire d’Étude par le film”.

 

“O.S.E.F” is a slide film production from the beginning of the interwar period. The objective was to constitute a documentary database made available to teachers, in order to illustrate their lessons. To present these photos to the students, they used the fixed light projection.

 

“GEOGRAPHIE HUMAIN RETOUCHEE", is a series resulting from the transfer of the slide films on photographic paper. These manipulations made in the darkroom gave birth to images which are all different. Signs and symbols are added using chemicals  and/or a light-pen. With the use of these simple symbols, of African origins and of free inspiration, one wants to bring a positive influence to the images.